Y a des jours, on se trouve moche, crevée, déprimée … la loose totale

Or, de nos jours il faut être heureux et en forme tout le temps, sinon t’as raté ta journée, voire pire, ta vie !

Au travail, en famille, avec des inconnus, au supermarché  … même quand t’as un contrôle des impôts ou une tendinite qui s’incruste, faudrait te réjouir !

Moi il me semblait que justement, la vie, c’était ça : 

aller mal, aller bien, accuser le coup, être à donf, avoir le moral à zéro, péter la forme … ou simplement être « bof » …

Pourquoi cette injonction despotique qu’on nous assène : heureux à tous prix ?!

Certains, d’un point de vue social, alertent sur l’effet « méritocratie » du bonheur à tout va : si t’es pas heureux, c’est que tu ne t’en donnes pas les moyens, t’as pas de volonté. Bref t’es un looser. Et en plus c’est de ta faute ! Bonjour la culpabilité …

Ou encore, d’un point de vue économique : si t’es heureux au boulot, t’es plus rentable … L’enfer est pavé de bonnes intentions …

Du coup, je me demande ?  j’ai plus le droit d’être déprimée c’est ça ? d’avoir l’énergie d’un mollusque et de râler seule sur mon canapé ? D’appeler les copines pour me plaindre ? 

Sans être pessimiste et tomber dans l’extrême inverse qui tendrait vers l’idée que le mieux à espérer est de ne pas être malheureux (version Freud ou Schopenhauer), on peut penser que le bonheur ne serait plus aussi enviable s’il était permanent. Eh oui …

On ne désire que ce qui nous manque, pas vrai ?

Et puis surtout être honnête avec soi-même : identifier ses moments de déprime, ça ne fait pas de nous des gens malheureux ad vitam aeternam. Ça fait qu’on est juste … des gens.

Accepter la douleur, reconnaître ses moments de faiblesse (sans en faire tout un plat ok ou tomber dans la victimisation d’accord), c’est aussi pouvoir reconnaître et apprécier les moments où on est au top de sa forme et de son moral. 

Car ces épreuves de la vie viennent nous raconter quelque chose de nous et nous rendent beaucoup plus enclins à nous requestionner, nous obligent à avancer. C’est bien connu, c’est quand on tombe qu’on pousse (référence à la graine qui pousse hein, pas à « je pousse mon voisin dans l’escalier » …). 

Accepter avec sérénité toutes les phases de sa vie qui sont aussi phases de la journée, de l’année etc graine jusqu’à flétrir et mourir et regraine

Quand ce n’est pas facile, c’est qu’on est à notre limite adaptative, c’est compliqué mais ça nous fait progresser : comprendre pourquoi où et comment on est à notre limite de quoi ? Résistance ? blessure ? Évitement ? Défi ? C’est comme avec le sport ! 

Alors soyons optimiste et reconnaissons nos humeurs du jour, quelles qu’elles soient, car, et c’est là le coeur de la vie : CELA AUSSI PASSERA. Tout est impermanence. A nous de switcher plus facilement de l’un à l’autre. Mais ça, c’est pour un autre post 

Bonne journée à tous, vive la zênitude et le dynamisme ou la mollitude au quotidien !

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